Algérie 1

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Boudjema Tirchi, candidat à la candidature

14-02-2014 14:31  Communiqué

Communiqué 1

Simple citoyen, candidat à la candidature à la Présidentielle (depuis le 10/02), je suis indigné par les derniers scandales étalés, dangereux pour la stabilité et la sécurité du pays.

Le premier est l’œuvre du « responsable » de l’ex-parti unique (FLN) s’attaquant, avec une rare violence, au plus névralgique de nos services de sécurité (DRS) qu’il accuse de « défaillances », en particulier, lors des actes terroristes de Tibhirine et de tiguentourine. Les victimes étant des ressortissants étrangers, ces allégations nuisent à notre pays en fournissant des armes à nos pires ennemis ainsi qu’aux adeptes du slogan débile « qui tue qui »… Pourtant, le dénouement du drame de Tiguentourine fut salué par les dirigeants des plus grands pays et constitue pour les patriotes algériens un motif de fierté. Notre Justice est interpellée, elle, qui s’intéresse aux « facebookistes » et aux caricaturistes pour des futilités. Quant à la prétendue défense de l’« État civil » et de la « démocratie », un enfant gâté du « système » ne peut se métamorphoser en donneur de leçons sur ce sujet.

Le second dérapage provient de la divulgation d’informations gravissimes, relatives à M. Saïd Bouteflika. En fait, ce chapitre comporte deux sujets différents : l’un, intéressant, contenant des accusations de détournement des deniers de la collectivité et de l’usurpation de fonction au sommet ; l’autre, répugnant, violant la vie privée (y compris l’enfance) d’un père de famille, en portant lourdement atteinte à sa dignité. La publication de telles obscénités heurte notre conscience morale et rabaisse le débat au-dessous du nombril.

Ces regrettables absurdités discréditent leurs auteurs et dévalorisent le prestige de notre pays. Qui sont les comandataires ou les motifs responsables de telles inepties ?

On pourrait soupçonner au moins deux sources : les forces étrangères, tapies dans le noir et la lutte des clans au pouvoir, défendant des intérêts contradictoires.

Il est utile de noter que ces deux « bombes » proviennent d’un même site « algérien » d’information en ligne, établi à l’étranger. Ne cherche-t-on pas à introduire le « tsunami arabe » par le sommet après qu’on eut échoué par la base, grâce au patriotisme des Algériens et à leur lucidité ? Nous devons être vigilants et unis afin de déjouer les plans des prédateurs qui veulent dépecer notre pays, car ses richesses et sa superficie attisent les appétits.

Quant à ceux de nos responsables qui sont aveuglés par les fastes du pouvoir et de la richesse matérielle, ils doivent se ressaisir afin d’admettre que nul n’est éternel : nous ne sommes, sur cette terre, que de passage. Que l’on demeure dans un luxueux palais ou que l’on crèche dans un taudis, l’essentiel est de se ressourcer : on peut vivre d’affreux cauchemars dans le premier et de merveilleux rêves dans le second. Que l’on se gave d’un méchoui ou que l’on se contente d’un plat de « berkoukess » aux lentilles, l’essentiel est le plaisir éprouvé. On peut continuer les comparaisons à l’infini…

Les frères et sœurs au pouvoir sont appelés à faire preuve de sagesse et de discernement en bannissant les actes odieux, car ils sont des hommes (et des femmes) d’État au service de la Nation. S’ils sont moins performants, ils céderont la place aux autres sans rechigner : l’alternance au pouvoir étant l’essence de la démocratie. Après tout, que valent nos petites personnes, comparées à nos martyrs ayant sacrifié leur vie, à la fleur de l’âge, afin de nous libérer ? Si nous sommes atteints du culte de la personnalité, il est utile d’avoir ces deux exemples à l’esprit : celui du charismatique « Zaïm », Messali Hadj, victime de son ego qui le jeta dans le giron des colons, en reniant ses idéaux ; et l’image de Ben M’hidi Larbi annonçant à ses compagnons excités : « J’aimerais mourir avant l’indépendance pour ne pas assister à vos déchirements pour le "koursi" ! ».

La campagne électorale n’est guère un combat de foires, ni un échange de vulgarités immorales, c’est une saine confrontation des idées permettant de sortir de la léthargie. Placé sur le chemin du progrès, le pays retrouvera la grandeur de notre Révolution qu’il n’aurait jamais dû quitter. Les institutions de l’État doivent être protégées, surtout l’armée qui est la garante de l’unité nationale et de l’intégrité territoriale. Je profite de cette occasion pour présenter mes condoléances aux proches des victimes du crash d’avion.

« Réalisons le serment oublié des martyrs. »

Gloire à ces derniers pour leur esprit patriotique !

Vive l’Algérie libre et démocratique !

 Boudjema Tirchi



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