L'international algérien, Ryad Boudebouz, pressenti à l'Olympique de Marseille, a réaffirmé mercredi avoir eu l'accord du président de son club au FC Sochaux de le laisser partir si une offre concrète et intéressante lui parvenait avant la clôture de la période des transferts d'été.
"Le président et moi on s'est mis d'accord. Il suffit juste que l'offre arrive et tout le monde sera content. Sinon, il n'y a aucun problème à poursuivre à Sochaux. Je l'ai dit, c'est mon club formateur, jamais je ne refuserais de jouer ou je serais mécontent. Ils m'ont respecté, je dois les respecter", a déclaré le milieu offensif des Verts au site le Phocéen.
La venue de Boudebouz à Marseille est attendue depuis plusieurs semaines dans le club du sud de la France, mais, faute d'argent, aucune proposition officielle n'a été faite jusque là par les dirigeants du club phocéen à la direction sochalienne, avait précisé à la presse le président de Sochaux, Alexandre Lacombe.
"J'ai vu Anigo (directeur sportif de l'OM) en Algérie. Ça tout le monde le sait. Pour moi, c'était bien clair (..). Je ne vais pas appeler les dirigeants. C'est à eux de le faire. Si le destin doit faire que je vienne à Marseille, je viendrais. Pour l'instant je travaille pour être à 100%. Le plus important, c'est d'être prêt s'il faut partir", a-t-il ajouté.
Non convoqué pour le premier match de son équipe, samedi passé pour le compte de la première journée du championnat de Ligue 1 française, Boudebouz n'en veut nullement à son entraîneur, et se montre même compréhensif.
"Comme il pense que je vais partir, il préfère ne pas me faire jouer. Il parait que quand on a la tête à un transfert, on a plus de chances de se blesser. Mais moi, je suis là. Si jeudi ou vendredi il me met dans le groupe pour faire le voyage, je jouerai, c'est mon club", a-t-il rassuré.
Boudebouz (22 ans) n'a pas omis de rendre hommage aux supporters de l'OM, qui, selon ses dires, attendent toujours son arrivée, ajoutant qu'il a lui aussi envie de rejoindre leur équipe, tout en promettant, si la transaction se concrétise, de "les remercier sur le terrain". (APS)