Le marché de l’assurance en l’Algérie, a de bonnes perspectives de croissance, relève l’agence d'évaluation financière américaine, Standard & Poor’s dans son dernier rapport.
Bien que pour le moment le marché algérien reste encore orienté vers l’assurance auto, en attendant le développement de la bancassurance.
Le nombre d'assureurs actuellement est de 16 en plus d'un réassureur alors qu'une forte montée des compagnies privées et des mutuelles, fortes de 33% des parts de marché est encore relevée .
Selon toujours la même agence, les Français Axa, BNP Paribas et Macif ont pris position sur ce marché dominé par un réseau en direct et à travers des agents généraux.
Pour autant, l’Etat reste le premier acteur à travers les entités qu’elle détient, et une règle de cession légale qui oblige désormais les acteurs à rétrocéder 50% des primes contre 5 à 10% auparavant.
Alors que les courtiers indépendants représentent pour moins de 5% du chiffre d’affaires total à cause des restrictions gouvernementales. Aux yeux de Standard & Poor’s "si son potentiel est immense, le marché algérien reste handicapé par un faible réseau de distribution".
Toujours selon le même rapport "avec des besoins en couverture croissants, la demande d’assurance pourrait même, à long terme, dépasser celle de l’économie locale et les initiatives réglementaires de promotion et d’assainissement du secteur devraient également favoriser une croissance significative dans les années à venir".