Le porte-parole du parti au pouvoir en Birmanie a affirmé lundi que la dirigeante Aung San Suu Kyi avait été arrêtée et a accusé l'armée d'organiser un "coup d'État".
Un peu plus tard, l'armée a déclaré l'état d'urgence pour un an et transféré le pouvoir à son commandant en chef, le général Min Aung Hlaing.
La dirigeante birmane Aung San Suu Kyi et plusieurs hauts représentants de la Ligue nationale pour la démocratie (NLD) ont été arrêtés lors d'une opération menée à l'aube, a déclaré lundi 1er février le porte-parole du parti au pouvoir.
Le porte-parole de la NLD a déclaré qu'Aung San Suu Kyi, le président de la NLD et d'autres cadres du partis ont été "pris" aux premières heures de la journée.
"Nous avons entendu dire qu'elle est détenue à Naypyidaw (la capitale du pays, NDLR), nous supposons que l'armée est en train d'organiser un coup d'État", a indiqué Myo Nyunt.
La communauté internationale a vivement condamné ces agissements.(avec l'Afp et Reuteurs)