Abdelaziz Belkhadem animait dimanche un meeting à Msila devant une salle des conférences de la maison de la culture archi comble. Avant d’en venir aux faits, il a commencé par dénoncer les incidents qui ont empêché la tenue du meeting de Sellal, samedi à Bejaia. « Pour une région dont les habitants se prévalent de la démocratie, je ne comprends pas qu’on puisse empêcher quelqu’un de s’exprimer » dénonce t-il en expliquant que « la démocratie c’est accepter l’avis de l’autre même si on le partager pas ».
Cette mise au point faite, Belkhadem a préféré mettre d’abord en relief le bilan politique de Bouteflika pour dire qu’il « est l’homme qui a ramené à l’Algérie la sécurité et la stabilité et les algériens connaissant mieux que quiconque la valeur de la stabilité après des années de tragédie ».
Bien plus loin l’orateur affirmera que la prochaine étape sera « qualitative pour le développement et la pratique démocratique en Algérie ». Plus précisément, il parlera de la transition politique qui verra le passage de témoin à la génération post indépendance. « Le programme du candidat Bouteflika prévoit, en cas de réélection, un approfondissement des libertés publiques et individuelles, à travers l’amendement de la Constitution», a-t-il indiqué.
A mots couverts, Belkhadem tirera sur ceux qu’il qualifient de « semeurs de pessimisme, de nihilistes », allusion à ceux qui critiquent le bilan du président Bouteflika. Un bilan positif, selon lui, en déclinant les chantiers comme l’autoroute Est Ouest, les tramways dans différentes villes, l’augmentation du niveau de vie des citoyens, l’eau courante H24... Autant de réalisations qu’il « va falloir consolider par de nouveaux acquis, en poursuivant le processus de développement et d’apprentissage de la démocratie en Algérie ».