Le ministre de l’intérieur et des collectivités locales, Noureddine Bedoui, a décidé d'user de son droit de chef hiérarchique pour faire annuler la décision du DGSN, Mustapha Al-Habiri, de limoger Hamid Goucem de son poste de directeur de la police de l’Air et des frontières (PAF).
Cette décision du ministre est susceptible de créer la confusion puisqu'elle va à contre sens de la volonté du directeur général de la sûreté nationale.
Après les immixtions intolérables du ministère de l'intérieur dans les affaires de l'Assemblée populaire nationale, voilà que de nouveau ce même ministère s'occupe d'annuler une décision souveraine du DGSN avec le risque d'affaiblir le patron de la police nationale qui jouit de la confiance totale du président de la république.
Les questions qui se posent aujourd'hui sont de savoir pourquoi ce rejet ? Quelle relation unie Bédoui au directeur de la PAF ? S'agit-il d'un retour d'ascenseur pour services rendus ? Autant de questions à l'heure actuelle sans réponse.
Pour rappel, le DGSN, Mustapha El-Habiri, a mis fin ce mardi aux fonctions du directeur de la PAF, Hamid Goucem, et nommé à sa place le contrôleur de police Arezki Hadj-Said, qui occupait le poste de Directeur de l’Ecole supérieure de la Police Ali Tounsi (ex Château-neuf).