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Avatar du colonel Faouzi, Abdelkader Oulmi est anachronique au ministère de la communication

17-01-2016 10:06  Contribution

Le secteur de la communication risque de sombrer à l'instar de celui de la culture si rien n'est fait pour le débarrasser d'une incongruité qui telle une cellule maligne risque de provoquer des métastases dans tout le corps.

Les rédactions robotisées des titres de presse privés réputés être d’obédience DRS n’ont pas encore été débranchées; elles fonctionnent encore comme si le colonel Faouzi était encore là.  Il n’en va pas autrement des titres de presse publics, car ils se trouvent encore sous la férule de Abdelkader Oulmi l’encore secrétaire général du ministère de la communication qui, en bon avatar du ci-devant colonel Faouzi, fait la pluie et le beau temps.

Ce simple agent administratif s’est retrouvé, grâce à la sollicitude des officiers censeurs successifs affectés par le DRS au sein du secteur de la communication, tantôt à la tête de l’ENRS, tantôt à la tête de l’ENTV où en s'en souvient les acteurs de l’audiovisuel, avaient dénoncé la marginalisation, le népotisme et l'opacité quant à l'utilisation des fonds financiers de l’ENTV. Ils ont également dénoncé l’ostracisme quant à l’appel à projets pour les productions nationales et demandé en vain la relance des activités audiovisuelles et cinématographiques. On disait de lui qu'il ne suivait que le journal télévisé et rien d'autre ne semblait l'intéresser. 

Pour service rendu, le DRS a toujours veillé sur lui. A chaque fois qu’il a perdu un poste il en a trouvé un meilleur. En attendant de devenir ministre (cela se peut bien), il exerce de fait les attributions du ministre actuel puisque ses désirs sont des ordres au sein du secteur.

Abdelkader Oulmi, fidèle à la ligne de son ancien maître, ne rate aucune occasion de nuire aux responsables des titres de presse publics qui n’étaient pas sur la bonne tablette de ce dernier.

Lui, qui n’est pas du tout de la profession, vient de faire signer au ministre une lettre circulaire dans le but avéré d’interférer dans la conduite de la rédaction des titres de presse publics en soumettant leurs responsables à des restrictions incompatibles avec l’exercice normal du journalisme et surtout avec les dispositions de la future constitution.

Le ministre en exercice devrait s’enquérir des méfaits de cet ex supplétif de Faouzi au sein de l’ENRS et de L’ENTV et mettre fin à sa présence anachronique au ministère de la communication.

Hamimi Merzoug

Université de Constantine

*Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et n’engagent pas le journal.



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