Le gendarme de l'audiovisuel national, l'ARAV, dirigée actuellement par Mohamed Louber, fonctionne depuis quelques temps sans la totalité de ses membres qui sont au nombre de 18 dont 9 nommés par décret, cinq désignés par le président de la République, deux par le président du Conseil de la Nation et deux par le président de l'APN).
En effet au moins trois membres n'y siègent plus pour différentes raisons, à savoir feu Pr Zahir Ihadadène, décédé, le journaliste Lotfi Cheryet et Abdelmalek Houyou.
Alors que le secteur connait un bouillonnement anarchique avec des télévisons qui surgissent de nulle part dans le paysage audiovisuel et des dépassements éthiques et professionnels en série, pendant ce temps l'Autorité de l'Audiovisuel se signale par sa passivité, déconcertante en dehors de deux ou trois timides communiqués de rappel à l'ordre aux télévisons Echourouk et El Bilad pour dépassement des lignes rouges. Ce n'set pas la première fois, hélas!
La situation que vit le secteur exige de cette instance plus que le service minimum, une réactivité, une plus grande présence et surtout une autorité plus affirmée dans un secteur qui ressemble à une jungle en folie.