Des écrits de presse se sont fait l'écho dernièrement d'une « opération de changement qui vient d’être bloquée ou suspendue à la dernière minute » à la tête des grandes structures de l’ANP.
Des sources bien informées ont indiqué à Algérie1 que ce sont des "allégations sans le moindre fondement et qu'il n'y avait aucun indice pouvant permettre de penser que le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah, puisse s’autoriser à s’opposer à une quelconque décision du Chef suprême des forces armées, Abdelaziz Bouteflika, car les deux hommes s’entendent parfaitement."
La même source souligne cependant que "personne, au sein de l’armée, ne peut s’opposer à ce que le Président de la République, ministre de la défense nationale et Chef suprême des forces armées, procède à un mouvement dans le rang des chefs de régions militaires. Le vice-ministre peut proposer si son supérieur le lui demande, il n’a rien à entériner si le Chef de l’Etat use de son pouvoir discrétionnaire de Chef Suprême des armées».
En somme, notre source exclut la possibilité d’existence de la moindre divergence entre Ahmed Gaïd Salah et le Président de la République Abdelaziz Bouteflika, tout comme il n’existe aucunement de "conflit larvé entre Ahmed Gaïd Salah et l’entourage du Président Abdelaziz Bouteflika et qu’il ne sera pas question d’une quelconque mise à la retraite du premier, car il est en train de seconder le Président dans une gestion sans faille des forces armées et de la sécurité du pays depuis de nombreuses années sans s’ingérer le moins du monde dans la gestion politique."
"Le passé révolutionnaire commun des deux hommes et l’affection que voue Abdelaziz Bouteflika à l’ANP en tant que digne héritière de l’ALN sont à l’origine de leur parfaite communion d’esprit quant aux intérêts suprêmes de l'Algérie. Il n’y a ni dissensions ni flou, pour preuve aurait-on vu le vice-ministre de La Défense nationale rencontrer récemment le Président français sans l’aval de Bouteflika ?" conclut notre source.