L’empêchement du meeting électoral d’Abdélmalek Sellal, samedi à Bejaia par des extrémistes du MAK et des représentants locaux du mouvement Barakat, ont fait réagir dimanche Ali Benflis qui animait un meeting à Ain Salah. « La liberté d’expression doit être respectée en toute circonstance », a-t-il insisté précisant que cette liberté constitue la "pierre angulaire" de son projet de renouveau national.
"Je regrette que cette campagne se déroule dans ce climat tendu. Je dois dire que rien n'a été fait jusque là pour que la campagne se déroule dans la sérénité et l'apaisement", a ajouté M. Benflis en accusant indirectement le camp du président d’être responsable du climat de tension qui marque cette compagne électorale. "Il faut surtout se garder de lancer des accusations infondées et des propos irresponsables qui ne sont, en fait, qu'une fuite en avant", a-t-il recommandé.
L’ex chef du gouvernement, récusant encore la violence a exprimé le souhait de voir la fin de la campagne électorale articulée sur les débats d’idées et la confrontation de programmes afin que le peuple puisse librement et sereinement choisir le projet qu'il juge à même de répondre à ses inspirations". "Je me suis, pour ma part, interdit de répondre aux accusations graves dont j'ai fais l'objet dans certains supports médiatiques en leur opposant une démarche constructive et en étant toujours une force de proposition", a conclu le candidat dans une allusion à ceux qui lui reprochent, à travers son projet de Constitution consensuelle, de préparer le retour du FIS et celui des harkis.