Said Bouhadja, dont l’arrivée auperchoir, à l’issue des dernières législatives, était une vraie surprise,est-il en train de vivre ses derniers jours à la tête de l’APN ?
En tous cas, la question est surles lèvres de beaucoup de députés, notamment ceux du FLN pour qui « lecompte de +Ami Said+ est bon » Question de jours seulement, avancent -ils
Preuve de sa disgrâce, l’interpellation dont il a été la cible ce week- end de la part de Tahar Khaoua,ministre chargé des relations avec le parlement, qui lui a reproché sans ménagement d’être personnellementresponsable du retard dans l’examen des questions orales des députés adresséesaux membres du gouvernement.
La remontrance de Tahar Khaoua àSaid Bouhadja survient une semaine après avoir été sévèrement recadré parDjamel Ould Abbès, qui lui reprochait d’avoir commis une "maladresse" en recevantune délégation de médecins résidents après leur rassemblement devant le siègede l’APN.
Les députés du FLN font aussi enprivé à Said Bouahadja un procès en manque de poigne dans la gestion des travaux de l’APNet sa propension « à céder facilement aux pressions des groupes parlementaires. »