Said Bouhadja, qui caresse l’espoir de reprendre le Perchoirde l’APN, en faisant valoir sa qualité de victime de Bouchareb, n’a aucunechance d’être désigné comme candidat, encore moins comme président.
C’est ce que a appris Algérie1 de la bouche même d’un vice-présidentde l’APN pour qui « la nouvelle situation exige de nouvelles figures »,d’autant plus ajoute-t-il que Bouhadja a une affaire en justice, « uneraison de plus pour le parti de neprendre aucun risque ».
L’élection du nouveau président de l’APN devrait intervenirdans quinze jours, selon la loi et des noms circulent déjà pour succéder àMoad Bouchareb.
On parle de Toufik Torche (président de la Commission des Finances), Abderazak Tibèche (Vice- président), Boualem Bousmaha et de Abdelhamid SiAffif, président de la prestigieuse Commission des Affaires étrangères.
Cela étant, l'équilibre des pouvoirs en Algérie devrait permettre à un député de l'Est du pays d'accéder au perchoir. Mais comme la donne a changé depuis que Abdelkader Bensalah a quitté provisoirement le Sénat pour la présidence du pays par intérim et remplacé par Salah Goudjil originaire de Sétif, il est possible que cette donne ne soit pas respectée cette fois-ci d'autant que l'APN sera dissoute juste après les élections présidentielles à venir.