"Le droit à l'information et la liberté d'expression sont garantis par la Constitution, cependant la liberté d'expression n'est pas synonyme d'outrage ou de chantage mais une responsabilité qui implique objectivité, respect d'autrui, respect des institutions de l'Etat et de sa souveraineté'', a déclaré, mardi, le directeur de la communication, de l'information et de l'orientation au ministère de la Défense nationale (MDN), Le général Boualem Madi.

S'exprimant au cours d'un colloque consacré au 50ème anniversaire de la création de la revue El-Djeich, il a insisté également sur la présence d'une ''presse moderne reposant sur une liberté d'expression et d'opinion basée sur les valeurs de déontologie et les critères de professionnalisme'' tout en soulignant le souci de sa direction de ''renforcer'' les relations de coopération et d'"approfondir la confiance'' avec les médias.

Le général Boualem Madi n'a pas manqué l'occasion pour rappeler qu'à la lumière du développement des technologies modernes, les guerres ne sont plus menées par les armes uniquement, mais aussi par ces moyens qui jouent un rôle déterminant".

Il est noter que la cérémonie d'ouverture de la rencontre sur la revue El Djeich à l'occasion du 50ème anniversaire de la création de cette publication a été présidée par le vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'ANP, le général de corps d'Armée Ahmed Gaïd Salah.

Ce dernier a, dans une allocution inaugurant ce colloque, mis l'accent sur "toute la considération et l'importance" qu'accorde le haut commandement de l'ANP à l'information et à la communication afin de renforcer les rangs et de consolider la relation "Armée-Nation".