Par Paul de Rooij
Chacun devrait être sidéré par les premiers paragraphes du communiqué de presse d’Amnesty International :
Alors que la Syrie est ravagée par la guerre depuis sept ans, Amnesty International demande à la communauté internationale d’assumer ses responsabilités et d’agir de toute urgence pour mettre un terme aux souffrances de millions de Syriens et à l’offensive meurtrière menée contre les civils assiégés dans la Ghouta orientale et à Afrin.
La communauté internationale s’est montrée incapable de prendre des mesures concrètes pour protéger la population syrienne, ce qui a permis à toutes les parties au conflit, et surtout au gouvernement syrien, de commettre des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité en toute impunité, souvent avec l’appui de puissances étrangères, notamment la Russie. Chaque année, nous pensons qu’il est impossible que les belligérants infligent de nouvelles souffrances aux civils et pourtant, chaque année, ils nous prouvent le contraire, a déclaré Lynn Maalouf, directrice des recherches sur le Moyen-Orient à Amnesty International. [1]
Il s’agit d’un appel à la guerre; il apparaît clairement ici qu’Amnesty International appelle l’OTAN à lancer une campagne de bombardements identique à celle de 2011 en Libye. Il n’y a aucune ambiguïté sur qui Amnesty fait porter la culpabilité et devrait être frappé par cette campagne de « bombardement humanitaire ». Avant de parler de cette autre guerre Etats-Unis/ OTAN, il convient d’analyser le nombre de fois où Amnesty International s’est impliquée en faveur de la propagande de guerre à la veille de conflits. Il est aussi utile de passer en revue les différents rapports d’Amnesty sur la Syrie et de les mettre en comparaison avec les rapports établis sur d’autres pays de la région.
Un triste bilan
Ce n’est pas la première fois qu’Amnesty International intervient en faveur d’une campagne de propagande devant conduire à la guerre.
Quelques exemples :
Avant l’invasion américaine visant à expulser les Irakiens du Koweït, le Président de l’époque, Georges Bush père, avait brandi sur un plateau de TV un rapport d’Amnesty International affirmant que des soldats irakiens avaient sorti des nourrissons de leurs couveuses. Bel exemple de participation volontaire à la diffusion d’un canular – lui-même produit par une agence de Relations Publiques ayant pignon sur rue.
Dans les mois qui ont précédé l’attaque menée par les Etats-Unis et l’OTAN contre la Serbie, la branche américaine d’Amnesty a organisé la tournée de deux femmes croates dans vingt-cinq villes pour qu’elles racontent le calvaire qu’elles avaient enduré dans un camp; il s’est avéré que l’une de ces deux prétendues victimes de viol était en réalité une importante responsable de la propagande croate, conseillère du président Tudjman, qui s’était déjà fait connaître pour ses talents de comédienne. [2]. Dans ce cas aussi, le canular émanait d’une importante agence de Relations Publiques.
L’absence de couverture par Amnesty International des grands crimes de guerre d’Israël est également stupéfiant. [3] Le rôle joué par l’organisation revient toujours à dénaturer et minimiser les critiques portées contre les guerres de l’occupant et les souffrances et les sévices qu’elles font subir aux Palestiniens (voir précisions ci-dessous). Amnesty International-Israël a servi d’agent de propagande en manipulant ses rapports sur les « droits de l’homme » dans un sens favorable à Israël [4]. De son côté Amnesty-Londres s’abstient de tout commentaire sur les manipulations opérées par leurs camarades d’Amnesty-Israël.
En 2012, sous prétexte d’agir pour les droits des femmes en Afghanistan, la branche américaine d’Amnesty, a placardé des affiches publicitaires soutenant les actions de l’OTAN « Laissons faire le progrès». De la pure propagande interventionniste pro-OTAN. [5]
La branche française d’Amnesty a été instrumentalisée pour diffuser de la propagande anti-Libye avant le bombardement de ce pays par les forces de l’OTAN en 2011 [6].
On pourrait hélas ajouter bien d’autres exemples à ce sinistre bilan.
Pas de vocation anti guerre
On s’attendrait à ce qu’une organisation militant pour les Droits de l’homme soit viscéralement opposée à la guerre; or de fait, Amnesty privilégie les interventions pseudo humanitaires, et même les « bombardements humanitaires » [7]. Autrefois, lorsqu’on interrogeait l’un de ses responsables sur les positions contre nature et équivoques d’Amnesty sur les guerres, il rétorquait que « l’organisation n’avait pas vocation à être pacifiste ». Ce qui n’a pas empêché celle-ci de recevoir le Prix Nobel de la Paix – récompense imméritée puisque ce prix est normalement destiné à ceux qui s’opposent fermement aux guerres. Dans le cas de la Syrie, Amnesty a renoncé à son couplet sur sa « vocation au pacifisme » et l’a remplacé par un couplet appelant activement à la guerre. Notons son usage plus que douteux du « Plus jamais ça » au sujet de sa position vis-à-vis des crimes de masse ; en réalité ici « plus jamais ça » évoque l’holocauste et incite à la guerre.
La Syrie aujourd’hui
Actuellement [mars 2018 à la Ghouta, ndlr], le gouvernement syrien fait reculer les djihadistes qui avaient réussi à s’installer dans un secteur proche de Damas. Aucun gouvernement ne pourrait tolérer qu’une partie de sa capitale, soit maintenue sous contrôle djihadiste, une zone d’où partent des tirs de mortier sur le reste de la ville, et qui est vitale pour le contrôle de l’approvisionnement en eau de Damas. Qu’adviendrait-il si des djihadistes s’emparaient de Arlington en Virginie, et s’en servaient pour bombarder le centre-ville de Washington [ou de Paris, ndlr] ? La réponse coule de source. Or, pour un ensemble de raisons, Amnesty International refuse au gouvernement syrien le droit de se défendre et l’accuse au contraire d’avoir « mené un siège illégal (celui de la Ghouta) depuis six ans ». Grotesque !
Il est frappant de constater que, ni dans ses rapports, ni dans ses communiqués de presse récents, Amnesty ne discute ni ne met en question la nature des groupes armés qui combattent en Syrie, Pourtant, les combattants que Washington qualifie de « modérés » sont composés par des groupes d’individus peu recommandables. La plupart d’entre eux sont des djihadistes ; une bonne partie d’entre eux sont des Saoudiens (A noter que les prisonniers politiques et de droit commun saoudiens se voient offrir la possibilité d’échapper à la prison s’ils acceptent de partir combattre en Syrie). Tout ce petit monde est armé/formé/financé par les Etats-Unis, le Royaume-Uni, les Emirats, l’Arabie Saoudite, la Turquie et le Qatar [encadrés activement par la France, ndlr], à hauteur de la coquette somme de 12 milliards de dollars. Le dernier ambassadeur américain en Syrie, a déclaré que la contribution américaine s’élevait au moins à 12 milliards de dollars [8]; ce montant ne tient pas compte des financements de l’Arabie Saoudite et des autres Etats de la région. Gareth Porter a estimé que la quantité d’armes livrées aux djihadistes était suffisante pour équiper une armée régulière [9]. Curieusement, ces gangs de djihadistes armés sont rarement mentionnés dans les évaluations fournies par Amnesty sur la situation en Syrie. Dans la région de la Ghouta, les djihadistes sont (principalement) affiliés au front al-Nosra (ou l’une de ses variantes rebaptisées) ; ce groupe, qui est une ramification d’al-Qaïda, est connu pour son idéologie extrémiste. Cette information n’apparaît aucunement dans les communiqués d’Amnesty International.
Le portrait qu’Amnesty fait du gouvernement syrien est toujours celui d’un gouvernement en guerre contre son peuple – assiégeant Alep, la Ghouta, etc, et interdisant à la population de partir. Après avoir condamné la libération d’Alep par le gouvernement syrien, Amnesty s’est abstenue au moment de la libération d’interviewer ceux qu’elle qualifiait de victimes. Quand elle l’a fait – en préservant systématiquement l’anonymat de la personne interrogée – c’était toujours pour souligner la terreur que le gouvernement Assad leur inspirait. Or, ce gouvernement, même critiquable, n’en a pas moins un soutien populaire considérable et continue de barrer la route au projet djihadiste de détruire la Syrie et de soumettre son pays à un nettoyage ethnique. .
Il y a ici « deux poids deux mesures »
Concernant les crimes d’Israël, Amnesty est assez prudente dans son langage et ses recommandations. Et assez timorée dans son utilisation de termes tels que « crimes de guerre » ou « crimes contre l’humanité ». Il n’est fait virtuellement aucune allusion à ces derniers ; ou, lorsqu’ils sont mentionnés, c’est avec des qualitatifs destinés à en amortir la portée (principales expressions utilisées : « prétendu », « pourraient être interprétés »). Ces accusations, prudemment distillées contre Israël, sont en revanche adressées sans hésitation aux Palestiniens – Amnesty restant déterminée à imputer les crimes « aux deux parties ». Le reproche le plus sévère adressé par l’organisation à Israël est seulement « le manque de proportionnalité » de ses actions. Aucun appel n’est adressé à la communauté internationale pour qu’elle s’y oppose et dise « plus jamais ça… ». On se demande ce qu’Amnesty a à dire sur le blocus israélien de Gaza, dont la population a été soumise à une « diète forcée », plongeant plus de 2 millions de personnes dans une situation dramatique. Mais sur ce sujet, silence radio, pas d’appel incitant la « communauté internationale » à réagir ; pas d’accusation de « crimes contre l’humanité… ». La position d’Amnesty est radicalement différente.
Dans le communiqué de presse évoqué plus haut, Amnesty accuse clairement la Syrie et la Russie de commettre des « crimes de guerre » et des « crimes contre l’humanité ». Et insinue, si cela est avéré, que les autres Etats ont pour obligation d’agir et d’intervenir. L’organisation ne réclame aucune enquête, mais exhorte à l’intervention.
Concernant le dossier israélien, les crimes commis sont pour les deux parties ; mais dans le cas de la Syrie, c’est uniquement le gouvernement syrien qui est présumé coupable. Or, on sait qu’il est extrêmement difficile de déloger des djihadistes retranchés et armés qui se servent des habitants comme de boucliers humains. Les djihadistes sont retranchés dans les écoles [10] et les hôpitaux ; et quand des actions sont entreprises pour les en faire sortir, les soutiens d’Amnesty manifestent leur réprobation.
Dans son dernier communiqué, Amnesty déclare : « Il faut également envoyer un message clair, qui mette les responsables de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité devant leurs responsabilités, et les menaçant d’en référer au Procureur de la Cour Internationale de justice ». C’est de bonne guerre. En 2002, on a demandé à Donatella Rovera, une enquêtrice d’Amnesty International travaillant au Moyen-Orient, pourquoi son organisation n’adressait pas une demande similaire quand cela touchait à Israël, pour que cet Etat soit poursuivi devant la Cour Internationale de Justice ou la Cour Pénale Internationale. Elle a répondu que ce n’était pas du ressort de son organisation [11]. Autre pays, autre protocole.
Des sources qui posent problème
Amnesty rapporte plusieurs déclarations d’habitants de la Ghouta, livrant de poignants récits sur leurs conditions de vie. Tous ces récits rendant immanquablement le gouvernement syrien responsable de ces conditions difficiles insinuant que « comme beaucoup de Syriens, les travailleurs humanitaires ont exprimé leur profonde méfiance envers le gouvernement. » Ou encore : « Nous entendons des rumeurs de réconciliation, mais elles ne pourront jamais se concrétiser. Le gouvernement nous déteste ». Et d’autres propos invérifiables. Mais de qui exactement émanent ces comptes rendus ? Amnesty International est-elle reliée en ligne directe avec les « Casques blancs » ? L’organisation gagnerait à comparer ses propres communiqués précédant la libération d’Alep avec l’opinion des résidents depuis cette libération. Le fait que ces derniers soient soulagés et satisfaits de leur sort depuis le départ des djihadistes ne devrait-il pas inciter Amnesty à se poser des questions sur ces témoignages douteux que des sources anonymes lui ont transmis à propos de la Ghouta ?
D’autres exemples
De toute évidence Amnesty International ne veut surtout pas que l’on respecte le gouvernement syrien. La partialité des communiqués de presse qu’elle produit sur la situation en Syrie est flagrante ; c’est à peine si les djihadistes y sont mis en cause. Mais c’est dans sa présentation multimédia des prétendus sévices infligés dans la prison de Saydnaya que l’organisation s’est surpassée dans sa déformation des faits. Là, sa méthodologie est clairement apparue : se fonder sur des rumeurs, les amplifier de façon mélodramatique, les extrapoler et les exagérer [12]. Le reportage sur les Droits de l’homme cède la place à de la pure propagande. Le moment choisi pour diffuser ces soi-disant reportages est également discutable. A la veille de discussions ou de pourparlers importants de réconciliation, Amnesty publie comme par hasard un rapport où le gouvernement syrien est présenté sous un jour inacceptable. Qui voudrait entamer des négociations avec un partenaire si peu recommandable ? Plusieurs autres rapports d’Amnesty sont ainsi tombés pile la veille de l’ouverture de tentatives de résolution du conflit. Son dernier communiqué de presse a coïncidé avec une offensive importante du gouvernement syrien dans la Ghouta – illustrant à souhait la nature criminelle de ce dernier.
Les Droits de l’homme ne sont pas neutres
Bachar Al-Assad mis au ban de l’humanité par Amnesty International (2013).
C’est Harvey Weinstein, le prédateur sexuel, qui, par son apport financier, a contribué à la création de la branche américaine d’Amnesty International [13]. Mais Weinstein n’a pas financé l’organisation pour les beaux yeux de ses enquêteurs. Certaines personnes investissent des fonds dans des organisations humanitaires pour influer sur la façon dont les sévices et les crimes sont rapportés. Dans le cas de Weinstein, son ardente dévotion envers Israël explique certainement sa générosité. Car Amnesty est également utilisé à des fins de propagande par ses donateurs.
Intrinsèquement, les Droits de l’homme sont un concept un peu vague, et se prêtent à de parfaites manipulations.
La personne qui dirige l’Observatoire Syrien des Droits de l’Homme (OSDH) est un vendeur de meubles syrien établi à Coventry, une petite ville du Royaume-Uni. Depuis son salon, il produit des rapports sur les toutes dernières atrocités, attaques chimiques et autres détails sordides permettant de ternir l’image du gouvernement syrien. Il contacte par téléphone ses mystérieuses sources, qui sont systématiquement des forces hostiles au gouvernement syrien. Le résultat de cette activité menée par une seule personne passe ensuite dans la moulinette de BBC, CNN, The Independent, The Wall Street Journal … et autres principaux médias censés nous informer sur la situation en Syrie. Obtenir l’information de ses propres correspondants sur le terrain coûte cher, d’où la bonne aubaine que représentent ces rapports « humanitaires » tout ficelés et gratuits.
L’OSDH est-il fiable aux yeux d’Amnesty ? Amnesty devrait au moins ajouter quelques notes en bas de page à ces documents.
Une stratégie principale
Les Etats-Unis – et quelques-uns de leurs acolytes – se sont engagés depuis plusieurs décennies dans une stratégie de changements de régimes, que ce soit au Moyen-Orient, en Europe de l’Est ou en Amérique latine… La formule habituelle consiste à créer des organisations citoyennes, telles que syndicats de journalistes, confréries d’avocats et de juristes, et de trier sur le volet quelques syndicats professionnels… sans oublier les organisations humanitaires. Une formation est ensuite dispensée à ces personnes, qui leur apprend à exercer un pouvoir politique réel en organisant de grandes manifestations, en manipulant les médias, en répandant des rumeurs et en déstabilisant le gouvernement en place – jusqu’à la prise de contrôle du Parlement. Cette stratégie se cache derrière les pseudo « révolutions de couleur ». Elle a été tentée en Syrie [dès 2006, ndlr], avant qu’il y soit décidé de préalablement armer et organiser les djihadistes. Ceux-ci sont soutenus par une machine de propagande ; les Etats-Unis [le Royaume Uni et la France, ndlr], développent aujourd’hui la plus grande campagne de désinformation et de propagande contre la Syrie [14]. Cette campagne vise à ternir l’image du gouvernement syrien, et à le priver de sa légitimité internationale et de ses soutiens. Les reportages sur les Droits humains jouent un rôle essentiel dans cette campagne. Il est évident que les rapports d’Amnesty International y jouent un rôle majeur. Elle a militarisé les Droits humains.
On assiste actuellement au vaste déploiement de navires de guerre américains en Méditerranée ; et l’État-Major russe craint que la Syrie ne devienne la cible d’une importante attaque de missiles de croisière. [15] Il est possible que les forces russes soient également en ligne de mire. Si l’on associe ces faits avec la campagne de propagande sans précédent qui a eu lieu aux Etats-Unis et au Royaume-Uni contre la Russie, une guerre imminente semble se profiler. Dans la mesure où Amnesty International s’est toujours prêtée au jeu des précédentes campagnes de propagande à la veille de conflits, le contenu de son dernier rapport confirmerait que nous sommes à la veille d’un conflit majeur. Amnesty International est investie dans une campagne de propagande – toujours prête à applaudir lorsque les bombes humanitaires vont tomber.
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Paul de Rooij, vit à Londres. Il peut être contacté ici [email protected]
Notes
[1] Syrie. Sept années de conflit : l’échec catastrophique de la …. 15 March 2018.
[2] Diana Johnstone y détaille la curieuse affaire de Jadranka Cijel. A noter qu’AI avait été informée de la non fiabilité du récit de ces deux femmes ; mais avait néanmoins continué la tournée. [ Diana Johnstone, Fools Crusade, 20 Sep 2002]
[3] J’ai rédigé plusieurs articles sur Amnesty dans Counterpunch. Le plus récent est intitulé : Amnesty International: Whitewashing Another Massacre, CounterPunch, 8 May 2015.
[4] Ces documents révèlent l’instrumentalisation de la branche israélienne d’Amnesty par le Ministère des Affaires étrangères dans les années 70: Uri Blau, Documents reveal how Israel made Amnesty’s local branch a front for the Foreign Ministry in the 70s, Haaretz, 18 March 2017. Neve Gordon, Nicola Perugini, Israel’s human rights spies: Manipulating the discourse, Al-Jazeera Online, 22 March 2017.
[5] Ann Wright and Coleen Rowley, Amnesty’s Shilling for US Wars, ConsortiumNews, 18 June 2012.
[6] https://www.youtube.com/watch?v=6RnxJ6TvFZ0&feature=youtu.be Also: Tim Anderson, The Dirty War on Syria, Global Research, 2016.
[7] Alexander Cockburn rapporte la présence d’Amnesty au cours d’une session du Département d’État cherchant à justifier « les bombardements humanitaires »: Those Incubator Babies, Once More? CounterPunch, April 1999.
[8] Ben Norton, US Ambassador Confirms Billions Spent On Regime Change in Syria, Debunking ‘Obama Did Nothing’ Myth, RealNews.com, 9 February 2018.
[9] Gareth Porter, How America Armed Terrorists in Syria, The American Conservative, 22 June 2017.
[10] Robert Fisk a rendu compte de ce fait dans plusieurs de ses articles. Dans “The Syrian hospital siege that turned into a massacre”, The Independent, 5 June 2015, il fait référence aux tunnels sous un hôpital. Il évoque aussi ce tunnel dans un autre article, mais cette fois dans une école.
[11] Israël ne relève pas de la juridiction de la Cour pénale internationale (CPI) et celle-ci ne peut rien intenter contre lui. Cette cour ne sert qu’à poursuivre des dirigeants africains.
[12] Une importante discussion avec Peter Ford, l’ancien ambassadeur du Royaume-Uni en Syrie: John Wight, The Problems With the Amnesty International Report, Sputnik News, 15 February 2017. Aussi Rick Sterling, Amnesty International Stokes Syrian War, ConsortiumNews, 11 February 2017.
[13] Thomas Frank, Hypocrite at the good cause parties, Le Monde Diplomatique, February 2018
[14] Tim Anderson, The Dirty War on Syria, Global Research, 2016.
[15] TASS, US preparing strikes on Syria, carrier strike groups set up in Mediterranean, 17 March 2018
Article original: Amnesty International: Trumpeting for War
Traduit de l’anglais par Sylvie Jolivet pour Arrêt sur info
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