Le temps de publier vendredi, sur lesite officiel de la fédération algérienne de football (FAF) qu’il préside, le communiquéfaisant état de la décision du TAS- Lausanne de valider sa candidature au Conseilde la FIFA, Khireddine Zetchi, s’est emparé, le même jour, des micros de laRadio nationale, pour revenir sur la problématique née du timing de l’examendes amendements des statuts de la FAF.
Une pomme de discorde pourrie entre unprésident de la FAF, qui tient à avancer l’approbation des statuts amendés etle ministère de la Jeunesse et des Sports (MJS), qui entend les reporter à l’après-élection élective de la fédération.
Galvanisé par le succès de son recours auprès du TAS deLausanne, ce qui ôterait de potentielles munitions au MJS qui l’ajustait, le patron de la FAF prend lemaquis, restant droit dans ses bottes. «Nous attendons la réponse du MJS,pour tenir une assemblée générale extraordinaire d’urgence pour la mise enconformité des statuts, tel que requis par la FIFA et dont nous avons commencéles préparatifs depuis novembre 2019», dira-t-il, appelant de ses vœux que cela se fasse «dans les plus brefs délais, pour nousconsacrer ensuite à l’élection élective», a-t-il déclaré, en substance.
Zetchi, et pour mieux conforter saposition, n’a pas manqué de mettre en avant l’intérêt de la sélection nationaleet sa sérénité à la veille de ses importantes échéances, mais surtout la menacede la FIFA de ne pas reconnaitre toutnouveau président de la FAF, dans le casoù ne se tiendrait pas au préalable la mise en conformité des statuts, a- t- ilfait savoir.
La messe est dite ? En tout étatde cause, le ministre Sid Ali Khaldi semble, perdre la main dans son bras de fer avec Zetchi, maisil faudrait s’attendre à toute réaction.