A l’heure oùla ministre des PTIC, Imane Houda Feraoune, tente de convaincre l’opinion dubien-fondé d’une modernisation payée à gros coût, les esprits retors sonttoujours présents dans les bureaux d’AP.
Un citoyen,faisant sûrement confiance à la perf nationale, a eu à le vérifier à sesdépens.
Postant unelettre recommandée en ‘’express’’ pour la France, moyennant 550 DA de taxe, ilen a vainement attendu l’arrivée, après tout un mois et des poussières.
Passé cedélai, il s’en alla porter réclamation au bureau de Poste de Ben-Aknoun, enplein cœur de la Capitale.
Aprèsl’inévitable queue-leu-leu, des procédés bureaucratiques toujours aussi vivacesqui l’ont envoyé faire la navette d’un guichet à un autre, chez des préposésqui n’avaient pas forcément le verbe avenant.
Après avoir,enfin, rempli les formulaires d’usage, il est invité de nouveau à casquer 100DA.
A sa remarqued’avoir un reçu de paiement, le chef, car il y a toujours un chef, plutôt quede lui fournir explications, comme le veulent les règles de l’art, peste un «onse les met pas dans la poche» !
Le clou del’histoire est que le bonhomme s’est fait noyer comme un poisson dans l’eau,arrivant à oublier que son courrier n’était toujours pas arrivé àdestination !