Les négociations en cours pour l'installation en Algérie du constructeur d'automobile français Renault avancent bien alors que pour Total "avancent très bien".
Ce sont là les déclarations de Jean-Pierre Raffarin, chargé du suivi des investissements français en Algérie, alors qu'il se trouve depuis hier à Alger pour une visite de trois jours.
Il a indiqué que les négociations en cours pour l'installation d'usines Renault et Total en Algérie, avancent de "manière significative".
Il s'exprimait à l'issue d'un entretien avec le ministre algérien de l'Industrie, de la PME et de la promotion des investissements Chérif Rahmani.
Ce dernier a,de son coté, déclaré que "nous avons beaucoup progressé sur les grands dossiers économiques même si parfois nous ne communiquons pas les détails. Nous laissons le soin aux autorités suprêmes du pays d'annoncer les accords auxquels nous allons parvenir".
La venue de Raffarin en Algérie s'inscrit dans le cadre des préparatifs de la visite du président français François Hollande dans moins d'un mois.
Pour rappel, un accord-cadre pour la réalisation d'une usine Renault en Algérie a été signé le 25 mai dernier. Il est question de mettre sur pieds une joint-venture entre le constructeur français et son partenaire algérien pour la production dans un premier temps de 75.000 voitures par an sur un site proche d'Oran. Alors que Total négocie une usine de vapocraquage d'éthane à Arzew, près d'Oran avec le groupe Sonatrach.