Algérie 1

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Alger paralysée par 450.000 véhicules aux heures de pointe

14-06-2016 13:19  Djamil Mesrer

128.000 véhicules circulent à Alger-centre aux heures de pointe (7h-8h) et près de 325.000, voitures particulières, camions et bus, soit 450.000, y entrent par les différents accès (sud, nord et ouest), ce qui provoque des encombrements dantesques dans la ville.

Tous les jours, se renouvelle le même scénario, embouteillages monstres, voies de dégagement saturées, artères, rues et  ruelles asphyxiées par l’accumulation de files de voitures, les uns cherchant à stationner, les autres tentant de s'extraire d'un encombrement persistant.

Une véritable galère pour les dizaines de milliers d’automobilistes aux heures de pointe qui paralysent la ville par d'importants embouteillages. De Dar El Beïda à Bouzaréah, de Bab Ezzouar à Ben Aknoun en passant par Alger-Centre, c'est un calvaire quotidien pour les usagers de la route. Ce sont ainsi quelque 600 points «critiques» quotidiens qui sont recensés par les services de la direction des transports pour la wilaya d’Alger.

Cette situation n’a pas manqué d’empoisonner le bien-être des citoyens. Le trafic routier en souffrance dans le centre urbain accentue terriblement l’émanation de gaz toxiques et la pollution a atteint son paroxysme, car les embouteillages ont de nombreuses conséquences économiques, sociales, sanitaires et écologiques.

Le temps passé dans les embouteillages est majoritairement considéré comme « perdu », n'étant utilisé ni pour le travail ni pour les loisirs. Cette perte a un coût économique très important, sans compter les arrivées tardives au travail, les retards de livraison qui peuvent être problématiques pour les entreprises...

En plus de réduire la vitesse de circulation, un embouteillage est une source importante de pollution atmosphérique, due à une consommation supplémentaire de carburant et un moindre mélange des couches d'air, avec des coûts sanitaires et à moyen et long termes, climatiques via les émissions de gaz à effet de serre.

La Direction des transports de la wilaya, pense pouvoir alléger cette monstruosité par la réception d'un nombre de projets du secteur des transports dont des parkings, des tunnels et des extensions des lignes du métro et du tramway.

N'est-il pas temps également de penser au covoiturage ? A la généralisation de l'usage du vélo ? A limiter l'accès des véhicules dans la capitale, en particulier au centre ville ? A favoriser les transports public ?



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