Le ministre des Affaires religieuses et des wakfs, Mohamed Aissa a indiqué, vendredi, qu'en absence d'une personnalité consensuelle, la question de nomination du mufti de la République reste encore posée.
Aissa a, à ce propos, déclaré qu'"il n'y a pas de personnalité consensuelle pour assumer le poste du mufti de la République" actuellement. "Il n'y a pas de personnalités pressenties à ce poste", a-t-il dit.
Des efforts sont déployés au niveau du ministère "pour trouver une personnalité consensuelle issue de la communauté scientifique et religieuse", toujours selon le même responsable.
Le ministre a suggéré, dans le même sillage, que le conseil scientifique pourrait devenir une "instance de fetwa". Il a, à ce propos, fait part de l'importance d'une "volonté politique" pour qu'une telle décision soit prise tout en soulignant que le président de la République a les prérogatives de nommer le mufti de la République élu par ses pairs du conseil scientifique national.