L’affaire des faux diplômes, continue, à défrayer la chronique à Oran. Cette fin de semaine, une jeune « avocate », accusée de posséder un faux diplôme du Baccalauréat, a été mise sous mandat de dépôt par le magistrat instructeur du tribunal d’Oran, pour faux diplôme et licence suspecte.
Trois autres responsables universitaires ont été incarcérés alors que 48 étudiants et parents d’élèves ont été mis sous contrôle judiciaire pour le même délit.
L’affaire des faux diplômes du Bac et autres licences continue d'alimenter les conversations dans la rue oranaise. Selon des sources sûres, l’enquête des services de sécurité a révélé, que les auteurs de ce trafic de faux diplômes seraient des personnalités (responsables, avocats, notables...) qui étaient intervenus pour leur progéniture afin de les doter de ce sésame indispensable pour pouvoir accéder à l’université et autres formations et stages.
Ces mêmes sources ont révélé aussi à Algérie1 qu’un avocat d’Oran avait inscrit sa fille à l’université de Mostaganem avec un faux diplôme du Baccalauréat, pour la transférer ensuite à l’université d’Oran. La fille d'un ténor du barreau d'Oran est, elle aussi, impliquée dans cette affaire, ainsi que la fille du grand baron de la drogue Ahmed Zendjabil, dit Ech-Chelfi.