Défrayant lachronique après avoir pris part, sans autorisation aucune, au semi- marathon dela ville d’El Aâyoune occupée au Sahara Occidental, et où l’autorité marocaine s’est empressée dehisser le drapeau national, Amina Bettiche a plaidé non coupable en mettant enavant son ignorance de la chose politique.
Une posturequi en lève une autre : celle de la fédération algérienne d’athlétisme (FAA) àlaquelle est affiliée l’athlète. Sur ce plan, l’on apprend que la FAA, qui aaffirmé n’avoir pas eu vent de la course de Bettiche, n'a même pas encore de DTNen poste, huit mois après son renouvellement statutaire et auquel échoit letracer de la feuille de route pour chaque élément de l’élite.
Ce quiexplique en grande partie, l’égarement d’Amina Bettiche.