C'est l'histoire d'une dame d'une cinquantaine d'années, invitée à un colloque international, en lien avec la Tariqa Alawiyya et le Vivre ensemble en paix, une initiative du Cheikh Khaled Bentounès et qui avait abouti comme on le sait sur l'adoption d'une résolution à l'ONU votée à l’unanimité des 193 pays.
Au départ, hier vers midi, le 26 décembre, de l'aéroport Houari Boumedienne (Alger), en direction d'Alicante (Espagne), la dame en question passe tous les filtres de sécurité jusqu'au dernier où là tout se gâte. En effet, à trois mètres de l'entrée de l'avion, juste après le dernier contrôle, était debout un policier chargé de vérifier le passeport et la carte d'accès.
Voyant que la dame continuait à se vêtir de son manteau, à remettre ses chaussures et à récupérer son sac après les dernières vérifications au scanner juste avant d'accéder à l'avion, le dit policier, ne répondant pas au bonjour de la dame, se permit des remarques humiliantes et désobligeantes du genre "Si vous étiez habillé d'un djelbab et d'un foulard vous n'auriez pas eu de difficultés à vous chausser ou vous vêtir et puis c'est quoi ces chaussures avec du métal".
Continuant à voix haute sa diatribe, ce fameux policier vociférant à voix haute, lui dit textuellement en arabe "Patientez, patientez, bientôt il y aura de grands changements dans le pays et vous verrez ce qui vous arrivera à vous et à vos semblables".
Ce policier qui a affiché publiquement ses tendances salafistes, la haine sortant de sa bouche et visible dans ses yeux, presque dans un état second, est capable du pire et son maintien au sein de l'enceinte aéroportuaire pourrait constituer un grave danger pour les passagers et pour la circulation des aéronefs.