Le journaliste algérien Said Sahnoune, qui avait reconnu avoir espionné au profit des services secrets israéliens, le Mossad, se trouve depuis le 22 novembre dernier dans la zone internationale de l’aéroport espagnol Barajas en attente d'une réponse à sa demande d'asile politique dans ce pays.
En effet, selon la presse espagnole, Said Sahnoune était arrivé dans cet aéroport en provenance d'un pays africain en compagnie de l'un de ses enfants.
La réponse des autorités espagnoles ne s'est pas faite attendre puisque le secrétariat d’État à l'asile politique a affiché une fin de non recevoir à la demande de l'espion algérien qui attend le verdict du recours introduit par l'association espagnole des réfugiés politiques.
Dans ses déclarations, reprises par les médias espagnols, Said Sahnoune a avoué qu'il est considéré comme un traitre et un criminel en Algérie où il ne peut exercer aucun métier pour expliquer sa demande d'asile politique en Espagne.
Pour rappel, Said Sahnoune (50 ans) avait été condamné, en 2007 par le tribunal criminel de Tizi Ouzou, à la peine de 10 années de prison ferme pour espionnage au profit de pays étrangers. Il a été libéré en juillet 2012 à la faveur d'une mesure de grâce.
Il avait reconnu avoir espionné pour le compte des services secrets israélien et espagnol, "sans nuire à l'Algérie", en contre partie de l'argent pendant qu'il se trouvait dans les pays africains notamment la Cote d'Ivoire et le Bénin.