L’argent pourri n’a épargné aucun secteur, y compris celui des études, qui est censé être le dernier carré de la vertu déontologique.
En effet, aujourd’hui, il est tout à fait possible et loisible pour un étudiant cancre d’acheter son diplôme pour peu qu’il ait de l’oseille.
Dans une certaine Université, des étudiants en sciences commerciales, non admissibles au master 1, pour avoir refait l’année en graduation, ont pu ainsi obtenir de s’inscrire en première année de master 1.
Comment ? En mettant la main à la poche pour payer les services tarifés de l’intermédiaire, en l’occurrence un syndicaliste, chargé de jouer le « go between » avec des agents de l’administration qui ont accès aux dossiers des étudiants pour changer les notes.
Une fois le diplôme du master 1 en poche, l'étudiant se doit de changer d'université pour ne pas être découvert par ses camarades et ses enseignants qui sont au courant de son parcours chaotique ponctué d'absences et de ratages.