Le chef du MSP aappelé samedi le pouvoir « à prendre des mesures d’apaisementpolitique et judiciaires pour créer des conditions favorables aux futureséchéances politiques », et cela, précise t-il, à travers "l’accélération de la cadence d’agrément desnouveaux partis politiques et associations, l’ouverture de l’audiovisuel privé etpublic aux partis politiques et associations pourexprimer leur point de vue sur les questions nationales, régionales etinternationales ».
Le chef du MSP plaide pour un travail collaboratif des partispolitiques sur les questions consensuelles « pour renforcer le Frontintérieur et le Projet national », dans une conjoncture qui exige selon lui "une responsabilité des acteurspolitiques et sociaux, face aux menaces qui présent sur l’Algérie."
Abderazk Makri revient sur la question de la mémoire de la révolution,à la lumière du dernier rapport élaboré par l’historien français Benjamin Stora, pour dire qu’il s’agit d’abord d’ « unequestion nationale qui fait consensus » et refuse « toutes forme deconcession sur quelque dossier que ce soit », tout en plaidant pour uneapproche à trois entrées à savoir « reconnaissance, excuses et réparation ».
Revenant sur les prochaines échéances électorales, le premierresponsable du MSP recommande aux autorités d’ « analyser les causes qui sont derrièrela défiance des algériens à l’égard des rendez-vous électoraux et préconise « une approche qui pointe lesfailles de la loi électorale ainsi qu’une prise en considération despropositions faites par les partis politiques au projet élaboré par le Pr Laraba.
Plus anecdotique, le chef du MSP appelle les algériens à sefaire vacciner, dans une réaction implicite à des islamistes qui cultivent ladéfiance à l’égard du vaccin qualifié selon eux de « non Hallal ».
« Je suis médecin de formation, je vous dis que levaccin n’est pas un danger et qu’il est aujourd’hui le meilleur moyen pour seprotéger contre le Coronavirus. J’ai été contaminé, aujourd’hui je suis guéris et j’ai développé une immunité, mais je vaisme vacciner dès que j'en ai la possibilité», insiste Abderazak Makri