Dans son intervention à l’université d’été du FLN, ce lundi 6 août à Tlemcen, Djamel Ould Abbès, le secrétaire général du vieux parti nationaliste, lui-même natif de la ville, s’est rappelé ses jeunes années de fidâ, dans les années 1955, 1956, 1957, en rendant hommage à quelques uns de ses compagnons d’armes moudjahidines comme le docteur-chahid, Benaouda Benzerdjeb, assassiné le 17 janvier 1956 par l’armée coloniale dans les environs de Sebdou, à une trentaine de kilomètres de Tlemcen.
Il a également cité le moudjahid et historien Hadj Belahcene Bali, auteur de près d’une vingtaine d’ouvrages sur la révolution de Novembre et qui «était un de nos pourvoyeurs en grenades à Tlemcen, dans le quartier d’El-Eubbad, à Villa Rivaud, Villa Marguerite, etc..».
Mais Djamel Ould Abbès a quelque peu surpris (tout en lui faisant plaisir, sans doute) son auditoire en rendant hommage aux militants messalistes nationalistes de la première heure, natifs de Tlemcen, à commencer par le premier d’entre-eux, le grand Messali Hadj, ainsi que Larbi Hamidou et Chaïb Tchaour, ce dernier victime d’un règlement de compte FLN-Messalistes à la veille de l’Indépendance.