Cinq mois de confinement. Démarré enplein hiver. Et voguant -présentement- sur les vagues moites d’une canicule rarement égalée.
Dans cet espace-temps comme empruntéà des fresques géhénniques esquissant l’anéantissement ultime- on a perdu l’écoleet le boulot. La Mosquée et le foot. La vie -pour les plus infortunés- Et lesnerfs pour tout le monde.
A présent la mer est bannie. Et touteespèce de villégiature aussi. Les vacances sonnent impudiques dans ce big matchsurréaliste qui entame sa troisième mi-temps.
Entre un petit virus aux allures d’omnipotenceet un Homo Sapiens désormais frappé d’impotence.