Le quotidien national Echourouk est au bord du gouffre. Ce titre arabophone qui se targuait il y a quelques années d’avoir atteint le pic d’un million d’exemplaire par jour, dispose d’une lourde ardoise de dette auprès des imprimerie publiques.

C’est le ministre de la communication, Djamel Kaouane qui a révélé ce pot aux roses sans citer nommément ce titre phare de la presse arabophone. Mais il est aisé deviner qu’il s’agit bien d’Echourouk. «il y a un titre qui se targue d’avoir le plus fort tirage de la presse et qui a aussi un autre titre de noblesse, celui d’avoir la créance la plus élevée a ironisé le ministre lors de son passage à la radio chaine III."

Selon certaines indiscrétions le montant des dettes de ce journal avoisine les 70 milliards de centimes, bien que ses responsables tentent tant bien que mal de nier cette réalité. Pourtant, ils ont été contraints de recourir à des coupes dans les salaires et dans les effectifs pour amortir le choc de la crise financière, en vain.

Il faut dire que le journal a terriblement souffert des milliards engloutis par les chaines de télévision éponymes pour se payer des programmes de luxe notamment durant le mois sacré de Ramadhan.