Leministre des Finance veut visiblement débureaucratiser les procédures d’octroides crédits bancaires en agissant sur les délais infiniment lents et longs etsur l’accueil et l’orientation du public.
Danscette note adressée aux présidents directeursgénéraux des banques publiques, ces derniers sont instruits par le ministre d'assurer le traitement des dossiers de crédit"en 30 jours maximum" à compter de l'introduction de la demande et"d'assurer la qualité de la communication et de l'information du clientpour une bonne compréhension des procédures".
S'agissantdu délai de traitement, le ministre appelle à l'instruction du dossier decrédit à travers une vérification formelle exhaustive lors de son dépôt,"ce qui évitera un allongement injustifié du délai de traitement, le plussouvent dû au manque de documents et de pièces constructives du dossier".
Il souligne ainsi la nécessité du raccourcissement du délai de traitement desdossiers de crédit, "qui ne doit pas dépasser 30 jours, depuis l'introductionde la demande de crédit jusqu'à la notification de la décision finale de labanque". Cedélai doit être porté à la connaissance de la clientèle qui pourra s'en prévaloir,instruit le ministère.
"Dansle même temps, il est nécessaire d'inscrire les structures et les personnelschargés de la clientèle et de l'étude des dossiers de crédit dans une logiquede performance et de productivité, afin que la fonction financementpuisse connaitre les améliorations qualitatives indispensables, permettant unalignement rapidement de cette fonction sur les meilleures pratiques internationalesen la matière", selon l'instruction.
D'unemanière générale, et en raison de la position dominante des banques publiquessur le marché et des responsabilités qui en découlent, estime le départementdes Finances, chaque banque publique doit organiser et codifier sesprocessus de décision, en matière de traitement des dossiers de crédit et enassurer le respect.
« Lerespect de ces processus et de ce délai constituent un des critères les plusimportants déterminant la perception de la clientèle sur la qualité desservices et la performance des banques publiques", affirme l'instruction.
Aussi,et s'agissant des conditions d'accueil et d'orientation de la clientèle, leministre estime impératif d'accorder à ces aspects "hautement stratégiques"pour l'image de marque des banques, "toute l'importance dans le processusde la gestion quotidienne des services ».
Ainsi,il est désormais exigé de chaque banque d'accorder le plus grand intérêt àl'accueil, en organisant, notamment, des espaces dédiés pour le confort desclients".