On en sait un peu plus sur l’état deslieux du programme de transformation et de redémarrage de l’économie, demandépar le Gouvernement au Conseil National Economique et Social (CNES).
En effet, et de passage, ce dimanche,sur les ondes de la Chaîne3, son Président, le professeur Rédha Tir, souligneque les quatre rapports sur lesquels ont planché «plus de 250 cadresministériels et des sommités de haut niveau», allaient être incessamment remis auGouvernement. Une tâche qui aconsisté, selon l’invité de la Ch3, à cerner les conditions de mise en œuvre d’uneéconomie basée sur «la concurrence et la liberté de mouvement des chefsd’entreprises», a-t-il fait savoir.
Tir a focalisé, notamment, sur l’undes quatre rapports, en phase avec la réforme économique projetée et qui «vise »,a-t-il dit, «à encourager’’ le Doing Business’’, en levant lesnombreux blocages dont souffre l’investissement», explique-t-il.
En parallèle, le président du CNESfustige des textes «toxiques conçus sur mesure au bénéfice d’une catégoriede personnes», devant êtreimpérativement revus, mettant en avant que «si l’Algérie est arrivée à une situationaussi difficile, marquée par une incertitude au plan macroéconomique,constituant un réel danger pour elle, c’est parce qu’elle n’a jamais fonctionnésur la base de données », a-t-il déploré.
S’agissant des trois autres rapportsrestants, Rédha Tir a indiqué qu’ils étaient consacrés au systèmenational des statistiques, au système coopératif et de promotion du secteur del’agriculture et à la transition énergétique sur le plan comportemental.
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