Pointant points positifs et lacunes, à sesyeux, contenus dans le projet de loi organique relatif au régime électoral, leprésident du parti ‘’Jil Djadid’’, Sofiane Djilali a plaidé résolument pour la suppression de l’article 176 du Projetde loi, qui exige des partis l’obtention de 4% des suffrages exprimés lors desprécédentes échéances électorales.
De passage, jeudi, sur les ondes de la Chaine3,il a fustigé un article qui est « un obstacle qu’on ne peut pasadmettre si on veut, bien sûr, construire une nouvelle Algérie», a-t-ilavancé, soutenant que «mettre en référence les élections de 2017, c’est toutsimplement prendre référence sur des résultats de fraude sur lesquels on vaconstruire l’avenir», dira-t-il. «C’est inadmissible et inacceptable àla fois», a-t-il encore tonné.
En parallèle, le président de ‘’Jil Jadid’’ n’apas manqué d’applaudir l’instauration et le confortement de l’Autoriténationale indépendante des élections (ANIE), autonome et indépendante parrapport à l’administration, pour gérer le processus électoral, soulignant que «Toutle monde se plaignait des interventions anormales de l’administration, quiagissait sur les résultats des urnes », a-t-il tenu à rappeler.
Il notera également «un contrôlebeaucoup plus sévère sur l’utilisation de l’argent», en précisant que,désormais, l’ère de l’achat des sièges au était révolue, avant d’évoquer, enfin unscrutin de liste, qui «reste très intéressant, puisque les électeurschoisiront non seulement la liste, mais également les personnalités surlesquelles ils veulent voter», a-t-il estimé.