L’auguste président de la non moins auguste ANIE vient de commettre une niaise profession de foi.
«Nous ferons barrage à l'argent sale sur les listes électorales», qu’il a dit, le vénérable pourfendeur des acheteurs de conscience et les tous les vendeurs de leurs âmes au diable.
Mais de quelle planète venez- vous patriarche ?
Assurément, pas la planète-Algérie et sa caste de beaucoup ‘’flouss’’, la panse bedonnante et le ventre à la place du cerveau, quand ils partent à l’assaut d’un siège- un strapontin, même- du machin élu.
Souffrez que je vous dise, Monsieur, que le bal a commencé.
Moyennant gros ou p’tits sous. C’est selon.
Par transaction directe ou détournée. Au nom du Maire où ceux qu’il compte placer.
Pour assurer des arrières glauques. Effacer des traces. Quand la paille est là et le briquet pas loin ! Surtout éloigner Bouhedba, El- Harrach, Koléa et tutti quanti.
Me croiriez-vous, brave personnage si je vous narrais l’histoire d’un ‘’miir’’ qui a bourlingué quatre mandats durant, nageant entre indépendants et islamistes, pour atteindre le graal au cinquième essai dans les rangs de ‘’Bébé moustaches’’- qu’il n’avait jamais connu- raflant la tête de liste et une ultra majorité. Qui n’a jamais eu lieu. Même au temps du FLN, l’unique !
De mauvaises langues- qu’il faut couper, oh oui, je le concède !- jurent leurs grands dieux, qu’un tel exploit le devait à 1000 DA par tête de pipe, l’assistance d’une magistrate- aujourd’hui exilée- et la sollicitude- fortement intéressée- du préposé à la caisse de ‘’Bébé- moustaches’’. Aujourd’hui disparu des radars.
Pour le détail. La commune de ‘’Sid el miir’’- riche Cité de la Capitale- a mué depuis, en véritable zone d’ombre.
Pour l’investigation. Invoquer Rober Stack et sa brigade des incorruptibles. Les limiers en vert olive de Bab J’did- qui avaient fait long feu dans les bureaux de la Mairie à un certain moment. Et des escouades entières de la BRI.
C’est là- et seulement là- que ‘’le barrage à l’argent sale’’ sera hermétiquement et réellement bien dressé.
Pour la moralité. J’ai mal de mon Algérie. Et -au bas mot- 40 millions d’Algériens- sur 45- aussi !