La mission de Kheir-Eddine Zetchi à la tête de la Fédération algérienne de football (FAF) arrive à son terme aujourd'hui, une fin de mandat qui ouvre une période d'incertitude quant à la gestion de la Maison Dely Brahim, vu que ses statuts restent muets par rapport à cette vacances du pouvoir.
En attendant la date de la convocation de l'AG extraordinaire, puis l'AG élective pour l'élection du nouveau président de la FAF, une certitude : Kheir Eddine Zetchi ne sera pas candidat à sa propre succession, même s'il a toujours entretenu une sorte de mystère sur ses intentions, certains y ont même vu une ruse de sioux pour débusquer prétendants et prétentieux à diriger la FAF.
Et si le président du Paradou ne peut pas candidater, ce n'est certainement pas à cause de son bilan, car il a tout de même "gagné" la coupe d'Afrique des nations, mais à cause de sa "naïveté politique", comme nous l'a déclaré un membre de l'AG.
Le désormais ex-président de la FAF est coupable d'un pas de clerc qui plombe sa candidature dont le sort était scellé lors de la dernière Assemblée élective de la CAF à Rabat où il n'y a vu que du feu par rapport aux manœuvres sournoises des marocains qui ont modifié les statuts de l'instance africaine de football afin faire barrage à l'entrée de la RASD.
Candidat "non grata", Zetchi "est prié de entrer chez lui", ajoute notre source qui parle de "colère des autorités" qui ne lui auraient pas pardonné son attitude de blanc bec politique, une faute considérée en haut lieu comme un "revers diplomatique" de l'Algérie sur la scène africaine.