Nouveau pic pour les cours du pétrolequi ont enregistré, hier mardi, une nouvelle forte hausse pour clôturer à leurplus haut, depuis un an.
Ainsi, à Londres, le baril de Brent de la mer du Nord pourlivraison en avril a gagné 0,88% ou 53 cents par rapport à la clôture de lundi,s'établissant à 61,09 dollars, alors qu’à New York, le baril américain de WTI grimpait, pour le mois de mars, à 58,36dollars.
Les observateurs qui notent que le Brent reste sur uneimpressionnante série de huit séances consécutives de hausse, au moment où leWTI boucle sa septième progression d'affilée, constatent que les deux contratsde référence en Europe et aux Etats-Unis se sont appréciés d'environ 20% depuisle début de l'année et ont retrouvé des prix inédits depuis fin janvier 2020,avant que la pandémie ne les précipite dans l'abîme.
Selon eux, ces prix sont tirés parune série de facteurs encourageants du côté de l'offre ou de la demande. Des analystesexpliquent que le pétrole brut accroît ses gains, stimulé par lesréductions d'approvisionnement des principaux producteurs, une disciplinestricte de respect des quotas et l'espoir de nouvelles mesures de relanceéconomique aux Etats-Unis.
Il est souligné ici, la politique del'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) qui a réduit fortementsa production d'or noir depuis le printemps dernier, et s'astreint toujourscollectivement à une coupe de quelque 7 millions de barils quotidiens, ainsique les négociations aux Etats-Unis où le gouvernement de Joe Biden comptepasser un plan massif de 1.900 milliards de dollars au plus vite pour permettreune relance rapide de l'économie. Ce dont pourrait bénéficier le marché du brut. (Avec agences)