Les milieux islamo-conservateurs, toujours les mêmes, quiont tenté, vainement  de faire monter lamayonnaise des fuites des sujets au bac, histoire d‘atteindre, Mme Benghabrit,leur bête noire, reviennent encore à la charge.

 Manuels scolaires de seconde génération : nouvel assaut des islamo-conservateurs contreBenghabrit : L’angle d’attaque choisi,c’est encore les manuels scolaires de seconde génération qui seront  aux mains des élèves dès la rentréede septembre 2017.

A en croire ces trompettes médiatiques, les responsables del’Education auraient donné auxéditeurs de ces manuels des instructions pour  supprimer  la « Basmala » écrite en ouverturedes textes introductifs  des manuels d’histoireet de langue arabe concernant la troisième et quatrième année primaire  et la deuxième et troisième année  moyenne.

 Plus que la « Basmala »,l’instruction porterait aussi sur la nécessité d’expurger les manuels d’histoireet de langue arabe  de toutes les « Ayat »et « Hadihts » qui font l’éloge du « Djihad » et de laviolence.

A supposer que cette instruction existe,  de quel droit ces milieux islamo-conservateurs,adeptes d’une école qui forme des Talibans et non des citoyens éclairés et rationnels,s’érigent-ils en tuteurs autoproclamés de l’école algérienne  pour décider du contenu des manuels scolaire.

La question, faut-il le leur rappeler, est  du strict ressort des inspecteurs et desexperts en pédagogie algériens, qui sont suffisammentimprégnés des valeurs de l’Islam, un Islam de paix et de tolérance, pourchoisir les bons extraits du Saint Livre et les Hadiths aux fins d’en faire despoints d’appuis, des arguments ou des illustrations des leçons aux programmes des nouveaux manuels.

L’instrumentalisation du contenu des manuels scolaire, auxfins de propagande,  est une grosse etvieille ficelle. On se souvient que l’année dernière, à pareille  période, toute une polémique a été savamment orchestrée au sujet  d’une banale erreur d’impression d’une  carte de géographie  où à la place de Palestine  on voyait le nom d’Israël .

Cette erreur d’impression a été montée en épingle par les  islamistes et leurs relais médiatiques  pour tenter de faire échec au souffle  de tolérance, de citoyenneté et d’Algérianitéque porte le projet de réforme de Mme Benghabrit.