Répondant, jeudi, aux questions de parlementairesau Conseil de la Nation sur le dossier des autorisations d’importation devéhicules, le ministre de l’industrie Braham Ferhat Ali, s’est laissé aller à unerhétorique discursive offensive.
En cause, une campagne de dénigrementqui vise son département, après l’octroi d’agréments provisoires à des importateurs nationaux, précisant que « deslobbies extérieurs tententd’influer» sur ses décisions, a-t-ilrelevé.
Et au ministre, offusqué, derappeler que ces autorisations, les premièresen attendant d’autres, «ont bénéficié à des importateurs algériens, à l’exclusiondes étrangers», soulignant que dansle passé ces opérations, certaines fictives, qui incluaient des partenairesétrangers avaient saigné à blanc leTrésor public.
Sur ce plan, Aït Ali a fustigé "despratiques, que personne ne dénonçait, qui coûtaient à l’Etat dans les12 milliards de dollars, sans profits, en retour », a-t-il déploré.
«Nous avons ramené l’enveloppe d’importationà 02 milliards de dollars avec un escompte de 01 milliard DA pour le Trésorpublic » a indiquéle ministre aux parlementaires, dans un exercice apparent de comparaison.
Enfin, le ministre a tenu à rassurerque toutes les candidatures à l’agrément d’importation des véhicules, et pour peuqu’ «elles répondent au Cahier des charges y afférent seront les bienvenues,à tout moment» a-t- il conclu.