Sitôt l’AGO de la FAF, tenue hierlundi, et la Commission des candidaturesmise en place, intronisant Abdelmadjid Yahi, président de l’US Chaouia, lescouteaux sont tirés.
La première salve est venue de l’ancienprésident de la fédération, Mohamed Raouraoua, et a visé l’emblématique chairmande l’USC, sur la scène footballistique depuis plus de trois décennies.
Raouraoua a contesté, en des termespeu amènes, la désignation de Yahi à la tête de la commission électorale,soutenant que ce dernier n’ouvrait pas droit sur la base d’une sanctiondisciplinaire lourde, a savoir sa radiation du mouvement sportif national.
Pire, l’ancien pensionnaire de laMaison de Dely-Ibrahim, de 2009 à 2017, a chargé Abdelmadjid Yahi de l’accusation grave decorruption, dans une déclaration à la presse, à l’issue des travaux de l’AGO.
Une accusation qui a fait bondir cedernier, promettant à son pourfendeur les travées de la justice pourdiffamation, précisant avoir été réhabilité«aussi bien par leTribunal Arbitral du Sport algérien que par l'Assemblée de la FAF».
C’est par-là, un aperçu, déjà, ducombat sans merci qui se profile à l’horizonpour la succession de Khireddine Zetchi à la tête d’une instance à l’historiquejalonné par les guerres de leadership et de gros intérêts, qui ne s’encombrent pointdes crasses les plus répulsives !