Un nouveau variant du Covid-19, appelé officiellement «Omicron» par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) et identifié ce jeudi 25 novembre en Afrique du Sud, est en train de donner des sueurs froides à l’humanité qui retient son souffle ! À ce jour, de nombreux cas ont déjà été signalés dans le monde, principalement en Afrique du Sud, au Botswana voisin, mais aussi en Belgique, Allemagne, Pays-bas, Italie... et à Hong Kong, l’autre bout de la planète. L'OMS s’est réuni ce vendredi pour tenter d'évaluer la dangerosité de ce nouveau variant, estimant toutefois qu'il faudra «plusieurs semaines» pour le comprendre et cerner sa faculté de nuisance.
Mais une chose d’ores et déjà inquiète : présentant une trentaine de mutations (alors que le variant Delta, aujourd’hui majoritaire sur les cinq continents, n’en avait subi que deux), le variant Omicron pourrait être plus contagieux et surtout opposer une résistance aux vaccins élaborés depuis une année par les différentes firmes pharmaceutiques. Il pourrait donc remettre en cause (certes momentanément) toute la stratégie vaccinale mondiale mise en branle actuellement pour contrer la pandémie du Covid-19. Ce scénario-catastrophe (sur lequel nous déconseillons aux esprits inquiets de trop s’attarder) n’est néanmoins pas, à l’heure où nous rédigeons ces lignes, donné pour acquis, car les nombreuses zones d’ombres qui subsistent sur ce sujet plaident pour la prudence et le non-alarmisme.
Mais les choses vont se décanter bientôt : le laboratoire américain Pfizer a annoncé, immédiatement après la découverte de ce variant Omicron, avoir besoin de deux semaines environ pour vérifier si son vaccin contre le Covid-19 aller continuer à être efficace pour le neutraliser, et tous les autres laboratoires qui ont mis au point un vaccin anti-Covid (comme les Chinois et les Russes) vont certainement effectuer le même contrôle. Dans 15 jours approximativement, on va donc pouvoir savoir et avoir des réponses. Et alors soit l’humanité poussera un grand ouf de soulagement, soit nous n’osons imaginer l’onde de choc qui s’abattra sur nos pauvres esprits fatigués et qui obligera par la même occasion les chercheurs à se regratter les méninges pour trouver une nouvelle parade à l’actuelle pandémie. (Les chercheurs des laboratoires pharmaceutiques Pfizer et Moderna ont déjà prévenu qu’ils avaient besoin d’un délai de six mois maximum pour adapter leurs vaccins ARN messager à toute nouvelle mutation qui aurait rendu ces derniers inopérants. Seulement voilà, ce seront six mois d’angoisse, de doute et de deuils, malheureusement !)
Il ne nous reste plus maintenant qu’à donner rendez-vous à nos amis lecteurs dans une petite quinzaine de jours pour faire le point sur ce fichu variant Omicron et connaître sur quoi, entre la poisse et un peu plus de chance, le pire et le moins mauvais, le destin choisira cette fois de jeter son dévolu ?