La Direction nationale du PT vient de se fendre d'une déclaration expresse pour démentir tout retrait de confiance  à Mme Louisa Hanoune, en réaction à la décision prise ce matin par un groupe  de dissidents , réunis à l'hôtel Mazafran (Alger), de la destituer.

"Le PT réfute tout retrait de confiance", déclare le parti, ajoutant que "la réunion organisée à Mazafran est illégale" et que "les personnes réunies n'ont aucun lien organique avec le parti, c'est une ingérence dans les affaires interne du parti."

Pour sa part, Louisa Hanoune qualifie de "criminelle", l'action des redresseurs tout en s'interrogeant "comment ils ont pu obtenir l'autorisation de se réunir, d'autant plus que la demande d'autorisation doit porter la signature du secrétaire général du parti".

Louisa Hanoune, tout en indiquant qu'elle était "informée jeudi qu'ils (NDLR le redresseurs) ont obtenu l'autorisation de se réunir" pointe la responsabilité du wali d'Alger et du ministère de l'Intérieur dans ce qui vient de se produire. 

Mais pour leur part, les auteurs du redressement persistent et signent en affirmant que "la totalité des présents à cette réunion ont voté la destitution de Louisa Hanoune. Il s'agit en l'occurrence, précisent-ils, de membres du bureau politique, de membres du Comité central et de membres des conseils de toutes les wilayas. 

Mounir Nasri, le nouveau secrétaire général par intérim, a indiqué que "l'huissier de justice a validé les résultats de la réunion qui a destitué Louisa Hanoune" réfutant par ailleurs la version de Louisa Hanoune qui atteste son exclusion du parti.

"J'ai des documents du ministère de l'Intérieur qui rejettent la mesure d'exclusion prise contre nous par la direction du parti", fait-il valoir comme preuve de leur appartenance au parti et donc à leur habilité à se réunir.