Le président de la République a adressé samedi un message aux travailleurs, à l'occasion du 1er mai, en leur exprimant ses "salutations", tout en considérant "les travailleuses et travailleurs, victimes de la Covid-19, comme étant "des martyrs du devoir national", notamment des blouses blanches.
Dans la lettre lue en son nom par le ministre du Travail, Hachemi Djaâboub, il souligne que "le 1er mai est une occasion pour examiner les questions qui se posent dans le monde du travail", expliquant par ailleurs que "la volonté politique existe pour relancer notre appareil économique en synergie avec les acteurs économiques et sociaux".
En parlant du pouvoir d'achat, dans une allusion à l'agitation qui caractérise actuellement le front social, le président de la république affirme que "toute expression des revendications sociales, aussi légitime qu'elle soit, doit prendre en considération les intérêts supérieurs du pays", assurant toutefois que "nous œuvrons à renforcer le pouvoir d'achat et assurer la couverture sociale".
Le préside Tebboune évoque la crise sanitaire et son impact sur les entreprises, mettant en relief 'l'effort de l'Etat à préserver l'emploi et à aider les entreprises, malgré les difficultés financières du pays".
Et de saluer aussi l'effort des entreprises à préserver l'emploi en rappelant à ce propos "l'intégration définitive des travailleurs issus du dispositif pré emploi et des contractuels".
Le président de la République, tout en réitérant "la volonté politique de passer d'une économie rentière à une économie diversifiée et productrice de richesses" note que "la nouvelle feuille de route est de nature à mettre un terme aux pratiques bureaucratiques du passé dans le domaine économique".
En parlant enfin des prochaines législatives du 12 juin, le président affirme qu'elles "seront l'occasion de construire des institutions fortes et crédibles", réitérant son engagement de "réunir toutes les garanties de transparence et de régularité".
"J'invite les algériens à se rendre massivement aux urnes pour consacrer définitivement la démocratie, la souveraineté et le changement", note encore, à ce propos, le chef de l'Etat.