C’était couru d’avance, après son repositionnement sur la scène politique, le parti de Soufiane Djilali va doncparticiper aux législatives du 12 juin prochain, une décision actée et plébiscitée par l’instance délibérante de son parti JilDjadid.
Animant dimanche un point de presse à Zeralda, SoufianeDjilali s'est longuement attardé sur les raisons qui ont amené son parti à opter pour leslégislatives, considérant qu’il « est temps de donner la parole au peuple, détenteurde la souveraineté, pour se prononcer sur son avenir ».
Comme il a eu déjà à le dire, Sofiane Djilali ajoute que dansla conjoncture actuelle, les élections législatives, qui s’inscrivent dans lecadre de la feuille de route du président Tebboune, sont "la voie lamoins coûteuse pour sortir l’Algérie de la crise politique et institutionnellequ’elle continue de traverser."
En parlant de ces législatives, au plan technique, il promet que son parti "ne ménagera aucun effort pour la réussite du rendez-vous pour lequel Jil Djadid s’attelle déjanter à la collecte de signatures qui sont actuellement au nombre de 30.000 dans pas moins de 30wilayas.
A ceux qui l’accusent de marchander son positionnement politique en faveur du pouvoir contreun poste dans la future Assemblée, Soufiane Djilali réplique qu’il ne sera pascandidat et que la moitié des listes de son parti sera dédiée aux femmes et auxcitoyens issus du Hirak.
Se félicitant du nombre de partis politiques et de listesindépendantes à entrer dans l'arène électorale, Soufiane Djilali indique « respecter le choix desautres », mais que « le boycott n’estpas une option de nature à construire les institutions et améliorer les choses".
L’intérêt, selon lui, des partis et des indépendants pourles candidatures, "est un bon présage pour une large participation des citoyens," laquelle participation, ajoute-t-il "permettra d’opérer un changement positif etdépasser les difficultés économiques et financières que vit le pays actuellementdu fait de la gestion calamiteuse de l’ère Bouteflika".
Parlant du Hirak, Soufiane Djilali estime que son parti en porte le message de rupture par rapport à l’ancienrégime, ajoutant qu’il "est temps d’entrer dans l’arène politique pour être undes acteurs du changement revendiqué parle Mouvement populaire."
Affirmant que les élections législatives de 12 juin sonun moyen pour préserver le sécurité et la stabilité de pays, et garantir unereprésentation de peuple par les urnes, le patron de Jil Djadid juge qu’il y a actuellement une opinion publiquedispersée avec, d'un coté, ceux qui veulent sortir de la crise et de l'autre, ceux qui sebattent et exploitent les jeunes sans vergogne pour menacer le sécurité depays."