C’est presque une lapalissade de dire que le niveau des jeunes journalistes algériens laisse à désirer, pour ne pas le qualifier carrément de lamentable.
Ce que nous a révélé un haut responsable d’un ministère est révélateur de cet état de fait.
Un ministre algérien qui venait de recevoir son collègue étranger, le raccompagne après les entretiens.
A la sortie du bâtiment où attendait la presse, une jeune journaliste, travaillant pour une chaîne de télévision privée, s'adresse au ministre hôte de l'Algérie : « Msieux, Msieux, comment t’appelles- tu ?»
Une interpellation pour le moins désinvolte qui a mis mal à l’aise le ministre algérien lui-même et son entourage.
Mais est-ce la faute de la journaliste ? Certainement pas. C’est l’Université qui est responsable de cette situation et en particulier ces médias qui recrutent du tout-venant avec des salaires dérisoires.