Conduire est un art, se plaisait-on à prodiguer,jadis. Quand le code de conduite s’étalait à celui de la vie au quotidien etles bonnes pratiques sociales.
Aujourd’hui, à l’heure des high tech pointues, dela vitesse de la lumière et des gadgets chromés sur route, conduire conserve toujoursson attribut d’art. Mais pour tuer !
Les chiffres officiels sont implacables : 90%d’accidents pointent l’élément humain. Et des milliers de morts et d’estropiés,l’an.
Une bêtise humaine incommensurable qui sème deuilet désarroi, comme si, à côté d’infinies vicissitudes, l’Algérien avait encorebesoin de mourir atrocement sur les routes !