L’application Meitu fait beaucoup parler d’elle ces derniers jours mais pas forcément en bien. Trop curieuse, l’appli demande à accéder à de nombreuses données personnelles.
Meitu est une application chinoise à priori anodine, elle permet d’ajouter des filtres à des photos de portraits, permettant de leur donner un effet « kawaï » (mignon en japonais). Cette appli rencontre un grand succès en Asie et elle commence à susciter l’intérêt dans nos contrées. Cependant, il faudrait se méfier, elle serait un véritable aspirateur à données personnelles.
Meitu : une application bien trop invasive
Vous avez peut-être vu sur les réseaux sociaux dernièrement des photos de personnalités modifiées grâce à l’application chinoise Meitu. L’appli donne un effet « mignon » aux portraits et avec ce succès médiatique, elle serait de plus en plus téléchargée. Attention toutefois, des experts en sécurité informatique ont décortiqué l’appli et ont découvert qu’elle demandait l’autorisation d’accéder à des informations n’ayant pas grand-chose à voir avec ses fonctionnalités.
Que Meitu demande à accéder à l’appareil photo et la mémoire semble parfaitement normal. Toutefois, elle ne se contente pas de cela et, sous Android, elle demande un accès à la géolocalisation, au changement des paramètres audio, aux appels téléphoniques, aux informations concernant l’opérateur et même à l’identifiant du smartphone (IMEI). Elle souhaite aussi obtenir l’autorisation pour empêcher la mise en veille et être lancée au démarrage de l’appareil.
Meitu revend les données personnelles ?
Sous iOS, Meitu voudrait connaitre le numéro d’identifiant de l’iPhone et si celui-ci est jailbreaké. Un porte-parole de Meitu assurait à nos confrères de TechCrunch : « nous travaillons de près avec Apple et Google sur chaque produit et nous suivons rigoureusement les règles concernant la vie privée ».
Si Meitu nie revendre les données personnelles, toujours selon les experts, de nombreuses applications fonctionnent de la sorte. La collecte et la vente des données personnelles des utilisateurs est bien souvent le moyen de les rentabiliser.
(begeek)