Réagissant, mercredi, à l’invalidationde sa candidature au Conseil de la FIFA, le président de la fédérationalgérienne de football (FAF), Khireddine Zetchi (Photo), s’est montré peu loquace, surl’affaire, dans une déclaration publiée, aujourd’hui, sur le site officiel dela FAF.
Reconnaissant avoir reçu, dans cesens, un courrier de l’organe de contrôle d’éligibilité de la FIFA, où il est mentionné une sanction disciplinairede la CAF et une autre de la LFP version Mahfoud Kerbaj, Zetchi a indiqué entreprendre«dans les prochaines heures» une procédure de recours, soulignantvouloir s’abstenir de tout commentaire jusqu’ à l’aboutissement de son recours.
Une posture au demeurant légitime. Maisle président de la FAF n’a pu s’empêcher de lever des zones d’ombre, enconcluant son intervention par une phase qui pourrait en dire long.
«J’ai rempli le formulaire de candidaturedans les règles»dira-t-il avant de prévenir qu’ «à l’issue du recours, j’aurai beaucoupde révélations à faire», a-t-il promis.
En creux, le patron de la FAF laisseentendre une possible machination orchestrée par des parties occultes. Auniveau africain ou à l’échelle nationale ? La question reste pendante.
Mais il convient de rappeler, qu’intramuros, le football national a eu à enregistrer, par le passé, une forfaiture decet acabit, de par la tristement célèbre ‘’affaire Karouf’’ qui avait valu à l’EN,une disqualification de la CAN 1994 en Tunisie.
La sélection nationale, drivée alorspar le duo Ighil- Mehdaoui, avait réussi brillamment sa qualification après desrencontres engageant le défenseur de la JSK, Mourad Karouf, sous le coup d’unesuspension. Les dessous de l’affaire ont fini par révéler qu’un ‘’fax félon’’,parti d’Algérie, avait alerté la CAF.
Près de 30 ans plus tard, ‘’l’affaireZetchi’’ semble porter les mêmes gènes. Dans un cas comme dans un autre !