Dans le sillage du "déconfinement" du Hirak, à l'occasion de l'an II de la "révolution du sourire", les étudiants reviennent à nouveau dans les rues d'Alger en reprenant leurs marches hebdomadaires chaque mardi pour réclamer avec leurs mots le départ du système.
Ce mardi 2 mars, ils étaient des centaines à converger par petites grappes vers la place des martyrs avant d'entamer leur traditionnelle marche surplombée par des dizaines de drapeaux vert, blanc, rouge", en passant par le boulevard du front de mer, avenue Abane Ramdane avant d'atteindre la Grande poste, point de ralliement.
"Nous sommes des étudiants et non des terroristes": un slogan qui barre à l'horizontale une banderole portée par un étudiant juché sur sur un carré de marcheurs.
Des citoyens âgés se joignaient à la manifestation à mesure qu'elle progressait avec des étudiants criant à tue tête "Algérie libre et démocratique", ""pour une presse libre et une justice indépendante" en écho aux slogans scandés tous les vendredi.
Le dispositif policier pourtant déployé très tôt le matin sur les principaux boulevards d'Alger centre, avec des fourgons au travers de la chaussée, n'a pas réussi à endiguer la marche des étudiants qui ont réussi à contourner ces barrages.
La manifestation s'est achevé dans la sérénité , les étudiants ayant regagné leur campus en se donnant rendez-vous mardi prochain pour une nouvelle "démonstration de force , jusqu'à la satisfaction des revendications du Hirak"