Elaboré par l’historien français, BenjaminStora, à la demande du Président Emmanuel Macron, qui l’a réceptionné mercredipassé (Photo- DR), le rapport ‘’sur les questions mémorielles portant sur la colonisationet la guerre d’Algérie’’, semble ne pas passer, tant auprès de la classepolitique en Algérie, qu’en France même.
Ainsi, et sur sa page Facebook, l’éminentdiplomate et ancien ministre, Abdelaziz Rahabi, a eu à critiquer «un rapport qui ne répond pas à la principale demande desalgériens », soit la reconnaissance par la France de «ses crimes coloniaux en Algérie», a-t-ilécrit.
Et de souligner qu’ «il ne s’agit ni de repentance, notionétrangère aux relations entre états, ni de fonder une mémoire commune, les deuxpays étant héritiers de deux mémoires antagoniques sur cette question», aestimé Rahabi, concluant que «chacun doit assumer son passé et il appartientaux deux Etats de mettre en place les conditions d’une relation apaisée ettournée vers l’avenir».
Par ailleurs, et outre méditerranée,c’est le comité national de liaison lesharkis (CNLH) qui s’est le plus illustré,par le biais d’un communiqué rendu public, hier samedi, qui a fustigé le rapport-Stora,le jugeant «minimaliste» et apparenté à «de la poudre aux yeux».