Il étaitattendu que la finale ayant opposé à Radès, en Tunisie, vendredi passé, l’Espérancede Tunisie au Wydad de Casablanca et terminée en queue de poisson, ailledéfrayer la chronique sur de longs jours.
A rappelerque la partie a dû être arrêtée à la 59e minute, à l’égalisation du WAC invalidée pourhors- jeu et l’absence, pour panne, du système- VAR et de vaines palabres quiont duré…plus d’une heure.
Depuis, l’Espérancea bruyamment fêté une victoire aux relents de grand scandale.
Mais leprésident de la CAF, Ahmad Ahmad, présent au rendez- vous de Radès, s’est arc-bouté,convoquant en urgence, au mardi 4 juin à Paris, son bureau exécutif pour «débattredes issues réglementaires à réserver» à cette finale.
Samedi, lesMarocains mettent la pression sur la CAF en annonçant avoir saisi la FIFA et leTAS.
La mêmepartie s’est épanchée, lundi, auprès de la presse espagnole, dont le journalsportif à grand tirage ‘’As’’, soutenant avoir reçu des assurances de l’instanceafricaine en faveur de dossier et doléances.
Selon cesmêmes sources, l’option d’un match à rejouer reste des plus plausibles.
Il setiendrait dans un pays neutre. Une thèse qui suppose l’annulation pure etsimple des deux rencontres de l’aller, déjà marqué par un scandale d’arbitrageet du retour, dans un souci de réhabiliter l’éthique et le prestige de l’épreuve.
Quant aupays devant abriter un tel remake, nul doute que les yeux seront tous braqués surl’Algérie, en ce qu’elle constitue le choix idéal au vu de son équidistance géographique,ses traditions footballistiques et l’engouement de son public.
S’il reste àconnaitre l’avis des autorités algériennes pour une telle option, notammentavec les conjonctures cruciales prévalant dans le pays, l’idée pourrait êtregéniale, aussi bien pour les protagonistes directes que pour l’Algérie, sevréede manifestations sportives d’envergure.