Le ministre de l'Education Mohamed Ouadjaout est présent aujourd'hui à la nouvelle wilaya de Bordj Badji Mokhtar pour donner le coup d'envoi officiel aux épreuves de l'examen de fin de cycle primaire qui voit pas moins de 853.000 candidats franchir le premier écueil de leur parcours scolaire.
Les 853.000 candidats doivent composer dans quatre épreuves, à savoir la langue arabe, les mathématiques pour la matinée et le français pour l'après-midi, dans le cadre de cet examen qui, pour rappel, a été carrément annulé l'année dernière, à cause de la pandémie de Covid-19.
La présence du ministre de l'Education à Bordj Badji Mokhtar n'est pas fortuite, bien au contraire, le choix est symbolique et se donne à voir comme un hommage aux enseignantes du cycle primaire qui ont été l'objet d'une agression dans leur résidence de fonction, il y a environ trois semaines.
Dans une brève prise de parole en marge de la cérémonie du coup d'envoi de l'examen, le ministre a déclaré, en référence à l'agression des enseignantes que "l'enseignant est une ligne rouge intangible" remerciant les syndicats pour "leur position courageuse".