L'élection de Salah Goudjil, mercredi dernier, comme président du Conseil de la Nation, a donné lieu à une floraison de commentaires critiques, notamment sur les réseaux sociaux et dont les auteurs ont focalisé sur l'âge très avancé de l'impétrant (92 ans) .
Le journaliste d'El Khabar, tout en s'excusant du caractère "direct" de sa question, a demandé à avoir des éléments d'explication sur le pourquoi du comment, rappelant au président que le choix de Salah Goudjil "est à contre courant de sa démarche, du jeunisme qu'il prône en faveur de l'émergence de nouvelles figures sur le paysage politique, dans le cadre de "La nouvelle Algérie."
Visiblement mal à l'aise, le président de la République a d'abord souligné qu'il était "contre les équilibres artificiels". De quels équilibres ? Puis d'enchainer juste après, en expliquant que Salah Goudjil "a été élu par deux tiers des membres du Conseil de la nation."
Et le président Tebboune d'exciper enfin la qualité de Moudjahid de Salah Goudjil pour convaincre de la pertinence de son choix à la tête de la chambre haute du Parlement dans cette conjoncture particulière.